Nos quartiers : odonymies, évolutions et faits marquants

Depuis plus de 15 ans, ce blog évoque les personnalités, les odonymies des rues qui constituent nos quartiers sud-est de Rennes, y sont évoqués également les faits et évolutions de nos quartiers. Vous pouvez également participer à enrichir ces contenus, en envoyant vos idées, photos à Info la Poterie. info.lapoterie@gmail.com


Scan d'une carte postale, signée E.D : la route de Vern, quartier Saint-Hélier au début du 20éme siècle.

Histoire de nos quartiers

Il y a 20 ans, création de l'association "La Maison du Ronceray"


C'était le 31 mars 2004, il y avait foule pour assister à la création de l'association "Maison du Ronceray" qui allait donner naissance au centre socio-culturel "la Maison du Ronceray" qui a ouvert ses portes le 2 janvier 2005.

 

 

31 mars 1984 : les premiers habitants arrivent !


Il y a 40 ans, les premiers habitants de la Z.A.C de la Poterie prenaient possession de leurs appartements. C'était au sein de l'immeuble le Clos Mathilde, angle rue Michel Gérard et rue Victor Schoelcher (Poterie sud).
Bon anniversaire aux premiers habitants toujours présents.

 
Vous y étiez, racontez-nous votre arrivée sur ce nouveau quartier : info.lapoterie@gmail.com.

 Le Clos Mathilde en construction.

 

Panthéon : de nombreuses célébrités portent le nom de nos rues.


Si vous avez l'occasion de visiter le Panthéon à Paris, vous aurez occasion de rendre hommage à de grands personnages dont les noms apparaissent sur les dénominations de nos rues.

En voici quelques-un-es situées sur la Poterie sud. Suite prochainement.


L'abbé Baptiste Henri Grégoire dit le "prête citoyen ennemi de l'esclavage".




Pour découvrir le personnage, lien vers le site de son musée.


Une rue de la Poterie sud porte son nom ( à proximité du siège Aiguillon). Elle se situe entre le boulevard Paul Hutin-Desgrées et la rue Michel Gérard.

 

 

 

 



Jean Monnet, le père fondateur de l’Union européenne. Lien vers le site Toute l'Europe pour connaître l'homme et son histoire.

 Une rue de la Poterie sud porte son nom. Elle relie la rue Michel Gérard au centre commercial de la place du Ronceray. 

 En son centre, se trouve Open Space, une œuvre d'art d' Anthony Gormley





Pierre Brossolette, journaliste, homme politique et héros de la résistance française.

Pour découvrir la vie de cet homme, lien vers le site Pierre Brossolette

Un square porte son nom sur le quartier Poterie sud, à l'arrière des rue Michel Gérard et Jean Monnet. Ce fut le premier square aménagé dans le cadre de la Z.A.C de la Poterie. 

 
 


 Victor Schoelcher, l'homme qui a fait abolir l'esclavage.

 

 Pour découvrir la vie de cet homme, lien vers le site du Sénat.



 Une rue située sur la Poterie sud porte son nom.   Elle se situe entre la rue Michel Gérard et la rue   Baudri de Bourgueil.


La Z.A.C de la Poterie a 40 ans (2022).


La Zone d'Aménagement Concerté de la Poterie :
Rappel des principales dates
*En 1965 : Décision municipale de créer des réserves foncières sur ce quartier, alors occupé majoritairement par une agriculture composée de petites fermes.
*16 mars 1966 : Autorisation préfectorale de créer la Z.A.D de la Poterie (Zone d’ Aménagement Différé).
*Septembre 1977 : ouverture du lycée de la Poterie (devenu Lycée René Descartes en septembre 1996).
*23 juillet 1979 : Décision municipale de création de la Z.A.C de la Poterie (zone d’aménagement concerté) confirmée en préfecture le 27 juin 1980.
*25 mai 1981 : Le dossier de réalisation du P.A.Z de la Z.A.C de la Poterie est approuvé.

* 22 juin 1982, le « top départ » de la construction de la Z.A.C (zone d’aménagement concerté) était signé entre la ville de Rennes et la S.E.M.A.E.B (société d’économie mixte pour l’aménagement et l’équipement de la Bretagne). La conception de la partie récente de ce quartier a donc 35 ans. La signature de cette convention permettait à la SEMAEB de lancer les dernières acquisitions de terrains, d’étudier les travaux de viabilisation et de programmer le démarrage des premières constructions.

La construction des deux premières opérations immobilières démarrèrent en mars 1983. Un immeuble de 47 logements facilement reconnaissable « Le Clos Mathilde », Cet immeuble se devait être la vitrine d’un quartier «nouvelle génération», loin des grands ensembles du Blosne. Fait de briques, bois et ardoises, situé à proximité du lycée de la Poterie (devenu lycée René Descartes).

Secteur Poterie, Léon Bourgeois en 1920.

Second programme : douze maisons, face à cet immeuble et destinées à accueillir douze familles jusqu’ici logée dans une cité d’urgence « La Noë ». Cette cité d’urgence était située au niveau des nouveaux immeubles construits récemment (square Ludovic Trarieux).
En 1984, devaient être livrés 55 logements, 86 en 1985, 166 et 20 lots libres en 1986... Les deux parties du quartier de la Poterie n'avaient pas les mêmes objectifs. 

Au sud, des immeubles, une zone d'activité et deux écoles, ainsi qu'une réserve pour un lycée professionnel. 

Au nord, une zone pavillonnaire importante, un grand parc, des immeubles et des bureaux.
A cette époque, 1500 logements étaient prévus sur le quartier pour une population de 5000 habitants (soit 3,33 habitants/logement). Au final le quartier comporte 2350 logements pour 5600 habitants (soit 2,38 habitants/logement). (Données 1998)


Vu sur Aiguillon construction en juillet 1986

Sur les 1500 logements programmés, 1100 devaient être des immeubles collectifs dont un quart de logements locatifs aidés :
- Le quartier Nord étant principalement composé d’habitations individuelles,
- Les abords du boulevard Paul Hutin-Desgrées devaient être exclusivement occupés par des bureaux (30 000 m²) en raison de la forte demande de l’époque et du futur niveau sonore du boulevard alors envisagé à 4 voies.
- La partie Sud était réservée aux immeubles collectifs avec une typologie de type « ville » avec commerces en rez-de-chaussée d’immeubles (rues Jean Monnet et René Yves Creston) et un centre commercial sur la Place du Ronceray. A l’époque, on évoquait la possibilité d’avoir une trentaine de commerces dans cette zone !
Le caractère piétonnier et paysager était mis en avant avec la création d’une coulée verte partant du collège « Le Landry », traversant la rocade par une passerelle surplombant la rocade au niveau du « Petit bois » et permettant l’accès à la future zone des « Loges » et au bois de Soeuvres (projet enfin réalisé en 2022).


Le parc du Landry en 2008

A l’époque, la ville communiquait sur « La Poterie, le quartier vert de Rennes » puis sur « Rennes, coté jardins ». Il faut dire qu’un quart de la surface du quartier (135 hectares) était dédié aux espaces verts et aux plantations (35 ha).

Le cahier des charges de l’époque imposait aux promoteurs la réalisation de véritables rues formées d’immeubles de quatre niveaux et accolés, avec des toitures d’ardoises pour respecter le style traditionnel de la Bretagne avec emploi de matériaux aux coloris assortis pour les façades afin de tenter de sortir l’habitat collectif de l’image négative des immeubles des années 60.

La ville souhaitait faire de la Poterie un véritable quartier en y installant des équipements en nombre suffisant. Ainsi était-il prévu en dehors du lycée existant (1977), de l ‘école de la Poterie (1959) et du collège « Le Landry », deux écoles primaires comportant sept classes de maternelles, seize classes élémentaires, une cantine et trois logements de fonction.

Un terrain était également prévu pour la construction d’un lycée d’enseignement professionnel (le déplacement du lycée Robidou y fut un moment envisagé).

La Poterie nord en 1996 (rue des Conrois)

La Z.A.C a pris fin en 2001.

La rue Michel Gérard


L’odonymie est l’étude des noms propres désignant des voies de communication. Je vous propose de découvrir les personnalités qui ont donné leur nom à des rues de notre quartier, en illustrant les propos avec des timbres, cartes postales ou documents où ils figurent également. Vous êtes collectionneur ? Contactez-moi coffinet.sylvain@wanadoo.fr
Bonne lecture !


La rue Michel Gérard


Tous les habitants connaissent cette rue qui fait quasiment le tour de La Poterie, démarrant au Centre médical au croisement avec la rue de Vern, passant par le stade Fresnais et les jardins familiaux, et se terminant à la station essence du centre commercial, au croisement avec le Boulevard Paul Hutin Desgrées.


Mais qui était Michel Gérard ?

Michel Gérard, dit « Le Père Gérard », est né le 2 juillet 1737 d'une famille de cultivateurs et d'ouvriers aisés de la paroisse Saint-Martin des Vignes au faubourg de Rennes (aujourd’hui paroisse St Martin, près de la Rue Saint Malo). Lui-même était cultivateur à Tuel-en-Montgermont et très populaire dans la contrée, quand il fut élu député le 17 avril 1789 par la sénéchaussée de Rennes pour représenter le Tiers-Etat aux Etats-Généraux. C’est d’ailleurs le seul paysan de France à avoir été élu dans cette Assemblée.


Il se rendit donc à Versailles, siégea dans l'Assemblée en habit de laboureur et fut, sous le nom de Père Gérard, un des figures de la Constituante, bien que son influence personnelle ait été faible. Mais son costume eut un tel succès que sa veste et ses cheveux plats devinrent la norme chez les Jacobins dont il faisait partie.

Ce ne fut pas un « cador » de l’Assemblée, mais il aborda quelquefois la tribune, en particulier le 11 décembre 1789 pour demander la suppression des taxes sur les vins et eaux-de-vie (eh oui, c’est un breton qui a fait cette demande). Il est intervenu également le 22 juin 1790 pour proposer la suspension des indemnités pour les députés absents (un précurseur donc, puis que ce sujet est encore d’actualité aujourd’hui !).


Timbre J. L. David émis en 1989 – Yvert2591


Il ne renouvellera pas son mandat de député et se retirera sur ses terres de Montgermont, où il est mort le 6 décembre 1815


Les documents sur Michel Gérard sont assez rares. On le voit tout de même apparaître en très bonne compagnie, aux côtés (excusez du peu !) de Robespierre et Mirabeau, dans le tableau de Jacques-Louis David, le Serment du Jeu de Paume.
Sources : Wikipedia, Dictionnaire des parlementaires français, collection S. Coffinet.

La rue Camille Saint-Saëns


La rue Camille Saint-Saëns se situe dans le quartier 7 (Francisco Ferrer/Landry/ Poterie) entre l'avenue du Haut Sancé et la rue Auguste Pavie.
Elle démarre au pont SNCF. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1960.
l'entrée du square René Pleven se fait par cette rue.


Cette rue cassez courte compte deux bars-restaurants à l'angle avec la rue Auguste Pavie : Le bistro du coin et le bistrot d’Auguste.

Un nouvel immeuble de 28 logements Néotoa a été récemment livré.
Cette voie rend hommage à Camille Saint-Saëns, compositeur (1835 - 1921).

Qui est Camille Saint Saëns ?

Camille Saint Saëns, mort le 16 décembre 1921 à Alger (né en 1825 à Paris), Cest un compositeur, pianiste, et organiste français du XIXème siècle.
Fondateur de la Société Nationale de Musique en 1871.


Il est le compositeur entre autres du Carnaval des animaux, de la danse macabre, de la symphonie n°3 avec orgue en Ut mineur, du requiem opus 54 ou de l'opéra Samson et Dalila… il demeure l'un des compositeurs français des plus connus.

De plus, il occupe une place particulière dans l'histoire du cinéma puisqu'il est, en 1908, le tout premier compositeur de renom à composer une musique spécialement pour un film, L'Assassinat du duc de Guise (source Wikipédia). Camille Saint-Saëns laisse plus de 600 œuvres.

A l'occasion du centenaire de son décès, Arte lui a consacré un reportage :
https://www.arte.tv/fr/videos/098144-000-A/saint-saens-l-insaisissable/

Souvenirs


Le boulevard Villebois Mareuil dans les années 1990


Photo : source inconnue

Rue Marcel Callo


Marcel Callo 1921-1945. Son 100e anniversaire fêté ce week-end à Rennes.
Une rue Marcel Callo se situe dans le quartier Francisco Ferrer, elle relie la rue Paul Langevin à l'ouest à la rue Francisco Ferrer à l'est. Cette voie est dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 22 juillet 1960.


Mais qui était Marcel Callo ? par Georges Ploteau

Très fréquemment lors de ces dernières semaines, la presse a rappelé la mémoire de ce jeune ouvrier mort dans la souffrance et l’épuisement dans le terrible Camp nazi de Mauthausen.
Après 1945, dans notre quartier appelé 7 aujourd’hui, les voies alors nouvelles prirent le nom de différentes figures de la Résistance au nazisme. Une rue porte donc son nom et rappelle la mémoire de Marcel Callo.

Avec ses différences d’engagements, la jeunesse venue des milieux populaires représentera une force importante dans l’engagement contre le nazisme. Ce jeune typographe rennais était un solide militant et responsable dans son quartier rennais de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne.
Il continuera son action pour la dignité humaine, la solidarité, la paix pendant le Service du Travail, rendu Obligatoire en 1943 par le gouvernement Pétain, pour sauvegarder l’industrie allemande.

La Gestapo se mit à rechercher et traquer les membres de l’Action Catholique, tout particulièrement les militants Jocistes, les prêtres ouvriers, les séminaristes présents en Allemagne. En effet, la barbarie nazie redoutait ce type de résistance des idées, la « Résistance spirituelle » qui gagnait les jeunes au S.T.O et imprégnait de plus en plus la population civile d’Allemagne.

L’Eglise catholique à Rennes et les mouvements chrétiens ont bien sûr salué la mémoire de Marcel Callo et avec elle des délégations venues de villes allemandes, autrichienne, africaine. A nouveau, la Ville de Rennes représentée par Madame Nathalie Appéré a participé à l’hommage rendu à cette figure locale de la Résistance pour ce 100e anniversaire.
Une grande exposition présentée pourra être vue par tous à St Aubin-Bonne Nouvelle quand les conditions de sûreté et d’aménagement de cet édifice le permettront.

Annotations

Ancien responsable jociste des années 60, j’ai de fait travailler tout spécialement sur la résistance et le martyr de Marcel Callo.
Comme beaucoup, je pense que ceci dépasse de loin un caractère strictement religieux et concerne notre histoire commune.
Le travail des chercheurs professionnels va dans ce sens

Georges Ploteau

Une rue se nommera Joséphine Baker sur le quartier Landry/Haut-Sancé


La rue Joséphine Baker, située dans le quartier Francisco-Ferrer- Landry-Poterie, relie la rive Est de l’avenue Georges-Henri Rivière à la rive Ouest de l’avenue du Haut Sancé.
Elle a été ainsi nommée par délibération du 29 mars 2021 prise par le conseil municipal de la Ville de Rennes.
Le site Rennes Info Autrement nous rappelle qui était Joséphine Baker, panthéonisée cette semaine (info du 2 décembre 2021). 


La vie de nos quartiers : Les jardins familiaux de la Poterie ont 15 ans.



Les jardins le 14 février 2008

Sur nos quartiers sud-est de Rennes, les jardins sont présents en nombre. Qu’ils soient partagés, permacoles, familiaux, incroyables comestibles, il y en a pour tous les passionnés de jardinage.
Récolter ses légumes, ses fruits est source de plaisir pour de nombreux jardiniers.


Sur le quartier de la Poterie (sud), les jardins familiaux existent depuis 15 ans maintenant.

En effet, c’est en 2006, que ces 41 parcelles ont été attribuées par tirage au sort aux locataires de ces jardins gérés par l’association rennaise des jardins familiaux (http://www.association-jardins-familiaux-rennes.fr/). Chacun des 12 jardins familiaux rennais (1017 parcelles) a désigné ses représentants au sein du bureau de ces entités. Sur la Poterie, ils sont ainsi 5 membres responsables du fonctionnement de ces jardins. Le président actuel en est Jean-Claude Vétier.

Situé entre la rue Michel Gérard et la rocade, ces parcelles font 100 ou 150 m². Chaque parcelle est équipée d’un cabanon et d’une réserve d’eau. Ces cabanons tous identiques ont été installés en 2006 et 2007 par un atelier d’insertion. Leur entretien et leur état sont de la responsabilité du locataire. Ils servent en général à y stocker le petit matériel, parfois leur semence ou récolte.
Quelques larcins lors des premières années d’existence de ces jardins ont conduit les locataires a renforcer les clôtures et à y planter une haie. Des barrières, verrouillées le soir, y ont également été installées.

Les jardiniers sont majoritairement des femmes. Néanmoins, les hommes y sont également bien présents. Entre jardiniers, il y a peu d’échanges de plants, de semences. L’ambiance y est bonne et les entraides ponctuelles.

Pour certains, l’esprit est avant tout de passer du temps, de discuter entre voisins et de récolter « tomates, haricots, pommes de terre, poireaux, fraises etc.. ».
Certains jardiniers se spécialisent davantage, tantôt un nombre important de variétés de tomates, des fèves, d’oignons, échalotes, fruits rouges etc.


Vue sur les jardins en juin 2018

Les serres ont fait leurs apparitions il y a quelques années, mais pas sur toutes les parcelles. Elles peuvent désormais conserver leurs bâches l’hiver sur les structures .


Plus de 50 % des locataires sont présents depuis 2006, avec passion. Le turn-over y est faible et les demandes fort nombreuses, et cela sur l’ensemble des jardins familiaux rennais.

Jardiner est un plaisir pour toutes ces personnes et ces jardins leurs fiertés.
C’est également l’occasion de discuter avec ses voisins, de s’évader surtout pendant cette période de semi-confinement que tous souhaitent derrière eux.


L'une des parcelles de ces jardins familiaux et photographiée le 3 mai 2021

Les responsables actuels de l’association souhaitent augmenter les capacités de stockage d’eau de chaque parcelle et limiter l’utilisation du réseau d’eau fournit à proximité des jardins.
La gestion des déchets verts et plastiques est également une préoccupation de l’association et souhaite leur valorisation (compost) ou le recyclage/tri sélectif.


Des vergers ont été créés à proximité avec le concours du service des jardins de la ville de Rennes.



Leur entretien est assuré par des membres d’associations locales (Mieux vivre à la Poterie et Vivre ensemble aux potagers du bon sens). N’hésitez pas à les rejoindre pour participer dans la bonne humeur au désherbage de ces espaces.


Article rédigé avec la participation de Claudine, Isabelle et de Jean-Claude Vétier, président de l'association.

Vie de nos quartiers : L'Association Saint Benoit Labre présente dans notre quartier


Accueillir et accompagner les plus démunis, telle est la vocation de l'association Saint Benoit Labre. Initiée en 1936 par Yves Desbois -qui dirigeait alors les garages Ouest-France, elle est la plus ancienne des associations rennaises créée par des bénévoles pour offrir un hébergement d'urgence aux sans-logis.


Au fil des années, elle a développé ses activités et ses établissements sur Rennes et s'est progressivement professionnalisée, dans un cadre contractuel avec les services de l'Etat.

Si son siège social et son Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) sont situés rue du Bois Rondel, elle a élargi ses implantations: "Maison relais", rue de Fougères, CADA (centre d'accueil de demandeurs d'asile) à Betton, en lien avec l'association AIS 35; mais elle aussi très présente dans le quartier Francisco Ferrer-Poterie, avec 2 sites d'hébergement d'urgence:

-le Centre d'Hébergement d'Urgence (CHU) "Monsieur Vincent", ouvert depuis 2008 dans la rue du même nom, 

-et l'Accueil de nuit (ADN) plus récemment installé (2018) rue Ernest Chéreau.

rue Ernest Chéreau.

Avant la pandémie du Covid, l'Accueil de nuit hébergeait chaque soir, à partir de 20h, 40 personnes dans des chambres collectives (2, 4 ou 6 places) qui repartaient à la rue le lendemain matin. Avec la Covid, les confinements ont modifié les modalités de fonctionnement en assurant un accueil continu des personnes .


Depuis la pandémie, des repas sont proposés aux résidents, midi et soir, ainsi qu'un petit déjeuner. Par ailleurs, une structure d'accueil médicalisée a été installée pour les malades du Covid.

L'accueil Chéreau reçoit en majorité des hommes mais également des femmes seules et quelques couples. Toutes les personnes sont en situation sociale de grande précarité (chômage, séparation, accidents de la vie, addictions et problèmes de santé, sorties de prison ...) Beaucoup souffrent de problèmes de santé, physiques et /ou psychiques.

Huit professionnels du travail social se relaient 24h sur 24 pour assurer une présence permanente (dont 2 personnes la nuit) et un accompagnement des personnes: aides aux démarches administratives, soutien pour la recherche de solutions de sorties de l'urgence vers le logement, l'insertion économique et sociale, en lien avec d'autres partenaires sociaux.

Bien sur, l'implantation en 2018 rue Ernest Chéreau ne s'est pas faite sans difficultés de voisinage, mais les rencontres, l'écoute, l'échange et le dialogue ont cependant permis une cohabitation et une intégration apaisée dans le quartier. La stabilisation sur place durant le confinement a amélioré la situation des résidents, notamment en diminuant l'angoisse du retour à la rue chaque matin.


rue monsieur Vincent

Le CHU "Monsieur Vincent" est présent depuis plus longtemps dans le quartier (2008): 42 personnes dans un établissement d'accueil collectif (propriété d'Archipel Habitat) et 44 places dans des appartements sociaux situés dans le quartier. cette diversité permet de recevoir des familles, avec ou sans enfants, et des personnes françaises mais aussi des étrangers ayant ouverts des droits (titres de séjours ou instance d'asile, ou déboutées). Là encore, les aléas de la vie et des parcours difficiles et souvent dramatiques ont conduit les personnes vers Monsieur Vincent, orientées par le "115", le Service d'information , d'accueil et d'orientation (SIAO).


Le centre d'hébergement répond à l'urgence et travaille pour trouver des solutions et permettre une sortie de l'urgence et un retour vers le logement, l'insertion sociale et professionnelle et une meilleure santé. Il faut signaler qu'un certain nombre des résidents ont un travail, mais peuvent se trouver momentanément en grandes difficultés financières et à la rue du fait de l'insuffisance de logements très sociaux et de délais d'attente allongés pour l'accès au parc social.

Avant la Covid, la durée moyenne de séjour variait de 3 à 4 jours pour les hommes seuls à une semaine pour les familles. "Monsieur Vincent" était ouvert à 18h, puis à partir de 16h30 pour prendre en compte les enfants scolarisés, jusqu'à 10h le lendemain matin. Aujourd'hui, la continuité de l'accueil est assurée en journée. Les sorties positives de l'urgence vers le logement accompagné en appartement ou vers le logement autonome permettent d'accueillir de nouvelles personnes. Mais le problème récurrent du manque de places demeure.

La période de confinement a été vécue avec difficultés, bien sur, mais elle a eu également et progressivement des aspects positifs : la continuité de l'accueil a permis une ambiance plus apaisée, diminuant le stress de l'incertitude du lendemain, assurant un meilleur suivi pour l'accompagnement et les soins. Par ailleurs, la participation à la vie collective (entretien, jardin...) s'est développée.

Comme à l'Accueil Chéreau, une équipe motivée assure le fonctionnement de Monsieur Vincent. 7 personnes la compose, dont 2 en contrats aidés, auxquelles il faut ajouter 2 équipes de 2 personnes pour les nuits.

L'Association Saint Benoit Labre se félicite de sa présence et de l'intégration de ses activités dans le quartier, même si des difficultés ponctuelles peuvent exister. Des habitants du quartier témoignent aussi de leur soutien et de leur solidarité par des aides et des dons (vêtements, jouets pour les enfants ...) Ils font ainsi vivre au quotidien le "vivre en intelligence" rennais. Comme le dit le président de Saint Benoit Labre:" l'histoire de l'association fait partie de l'histoire de Rennes et contribue au développement d'une culture locale d'attention aux plus pauvres et aux exclus".
Article rédigé par D. Delaveau

Histoire de nos quartiers : la rue Adolphe Leray


La rue Adolphe Leray est une rue qui s'étend au sud-est de la ville entre la fin de la rue Saint-Hélier et le boulevard Oscar Leroux. Elle sépare les quartiers 7 (Francisco Ferrer/Landry/Poterie) et 8 (Sud gare)
Elle existe dans la nomenclature des voies et rues de Rennes du 24 juillet 1923.


La rue résulte de l'urbanisation progressive du chemin de Saint-Hélier et qui commençait par la rue de la Barbais (ou ruelle de la Barbais). À mi-parcours, elle est coupée par le boulevard Franklin Roosevelt réalisé un peu avant la Seconde Guerre mondiale (source WikiRennes)

Le parc et la chapelle saint-Yves

Une célèbre brasserie faisait l’angle de la rue. Elle s’est initialement appelée Brasserie et malterie de Rennes, puis brasserie Graff Rennes, puis brasserie de la Meuse, puis Société Européenne de Brasserie, puis brasserie Kronenbourg. (En 1971, la brasserie emploie 180 salariés et 50 dans les années 1990. Source : site patrimoine Bzh.


Ce lieu en cours d’achèvement va accueillir une salle d’exposition/concert, ainsi que des bureaux, un restaurant : https://metropole.rennes.fr/la-brasserie-st-helier-en-transition

Cette rue qui commence en face de l'église Saint-Hélier, passe devant la clinique Saint Yves (hospice initialement). Cette clinique existe sur cette rue depuis 1896. Elle fait l’objet actuellement l’objet de travaux d’extension et de restructuration des services cardiologie et de kinésithérapie. https://www.clinique-styves.fr/la-clinique/historique/

La rue Adolphe Leray est multiforme, les maisons côtoient les immeubles ; les bâtiments en terre, les maisons modernes et les extensions nombreuses. Une promenade est recommandée sur cette rue à circulation apaisée (Elle a récemment réaménagée comme zone de rencontre depuis octobre 2015 entre l'intersection avec la rue Saint-Hélier jusque celle avec la rue de Riaval, la vitesse des véhicules y est désormais limitée à 20 km/h. Les travaux se sont terminés en avril 2017 et l'inauguration de la rue Adolphe Leray s'est déroulée le 20 mai 2017).



Un projet de réhabilitation / reconception d’un immeuble existant par le promoteur Secib va permettre la réalisation de 8 logements.




Un peu plus loin, Aiguillon construction a également réhabilité une maison pour en faire 2 logements sociaux.


Des aménagements pour enfants, un fleurissement important donnent une image paisible à cette rue, jadis fort fréquentée, car servant de rue de traverse à de nombreux automobilistes.

Mais qui était Adolphe Leray ?

Il est né le 15 juillet 1865 au domicile de ses parents, au 22 carrefour Jouault à Rennes.
Décédé le 26 mars 1921 à son domicile d'Enghien-Les-Bains, dans le Val-D'Oise, à l'âge de 55 ans. Il est inhumé le 29 mars 1921 au cimetière du Montparnasse à Paris.
Il a fait ses études à Rennes en débutant par le Droit puis en suivant des cours de médecine.
Au laboratoire de biologie, il se spécialisa dans les recherches microbiennes. C'est l'étude de la tuberculose qui le conduit aux rayons X



Photo Geneanet.

Adolphe Leray a fondé le département de radiologie à l'hôpital Saint-Antoine de Paris dont il fut directeur 25 ans.
Pendant la Première Guerre mondiale, il fut directeur du service radiologique de l'hôpital militaire de Saint-Brieuc et directeur de l'école d'infirmières de l'hôpital de la Salpêtrière à Paris. Il reçoit la Légion d'honneur à titre militaire.


En raison de ses travaux avec les rayonnements ionisants X ou gamma, il a été amputé du pouce et affligé d'un ulcère au majeur de la main droite. Sa mort est liée également à son exposition à des sources de rayonnement.
Source : http://www.wiki-rennes.fr/Rue_Adolphe_Leray

Rue des Conrois (Poterie nord) en janvier 2000.

La rue des Conrois porte le nom d'une parcelle de terre présente à cet endroit.

C'était, il y a plus de 20 ans, les constructions dite de la 7ème tranche de la Z.A.C de la Poterie. La conception de ce programme immobilier est de Didier Marty. Maitrise d'ouvrage : Coop Habitat.


Histoire de nos quartiers.


C'était il y a 20 ans.. Travaux échangeur rocade / route de Vern.



Poterie Nord, secteur Louis Pétri, il y a un peu plus de 25 ans


Le Blosne (1972)


Une photo du square de Galicie (Blosne) publiée sur "les Rennais" de 1972..

Dénominations des rues, quartier "le Blosne"


La place Jean Normand séparant désormais le boulevard de Yougoslavie en deux parties, il est donc proposé de redénommer la partie Est de ce boulevard en rue de Zagreb, capitale de la Croatie. Pour une voie d'orientation Ouest-Est, partant de la rive Est de la place Jean Normand et aboutissant sur la rive Ouest de l'avenue de Pologne. Il s'agit d'un tronçon de voie appelé précédemment boulevard de Yougoslavie.


Les noms de rues au Blosne. 


Dans cette période 1958-1975 où l’on construit beaucoup, nommer les rues et places semble avoir conduit à puiser dans de nouvelles sources d’inspiration. Ainsi, au Rheu on fait appel aux noms d’oiseaux ou de fleurs ; à Villejean, ce sont les appellations de provinces et de régions qui s’imposent. 
Au sud, les rues du lotissement des Castors portent toutes un nom de résistants. Alors a-t-on manqué de noms pour établir la prolongation toponymique (c’est le mot qui désigne cet art) sur la zup sud ? 
Non, les acteurs d’alors voulaient arrêter l’extension des zones pavillonnaires vers le sud et changer de champ sémantique pour ce grand ensemble redoublait la volonté de rompre avec ce qui précédait.


Alors, pourquoi la thématique de l’Europe ?


D’abord, on remarque que l’on a rejeté presque tous les anciens lieux dits, hormis quelques-uns comme Ourmes, Landrel, Torigné , rue de Châtillon, Bréquigny, Chalais. Option qui confirme l’idée d’oublier les ruines du monde précédent sur lesquelles ont été édifiées les constructions modernes. Sans compter l’emblématique mot du Blosne qui surnage de ce naufrage.


Ensuite, pourquoi puise-t-on à la source de l’Europe ? Qui est ce « on » qui détient le pouvoir de baptiser les lieux ? Deux personnes ont joué un rôle évident

L’urbaniste de l’opération. D’abord, on dit que Marty se rendait fréquemment dans les pays nordiques (Suède, Danemark, Finlande) et goûtait les innovations urbaines de ces contrées. Uppsala, Tapiola, Farsta, Ravaniem, villes nouvelles n’ont pas été sans influer sur l’organisation de telle ou telle ambiance spatiale -notamment commerciale. 
Il aussi rapporté de ses visites la grande importance de la nature dans la ville, les précautions à prendre pour conserver un minimum d’existant (Marty a ainsi freiné le principe moderne de la table rase en sauvegardant de vieux arbres, le manoir des Chalais). Il a fait entendre au maire qu’il fallait désigner des rues de la zup avec des noms issus de ces pays.

Mais, c’est une compétence du maire. En l’occurrence c’est Henri Fréville, et le conseiller municipal Lecotteley (professeur d’anglais) qui en assument la responsabilité. On sait que Fréville était un fervent europhile ; il avait déjà conduit la rénovation du Colombier avec cette idée d’offrir un cœur moderne à Rennes pour en faire une ville européenne. 
Pour la ZUP, en digne pédagogue attaché à démontrer ou convaincre, il a voulu projeter dans les esprits une carte de l’Europe. D’où cette ambition d’affecter à des noms aux îlots d’habitation pour susciter une cartographie mentale d’Europe. Ainsi, autour du Bd Portugal on retrouve Bragance, Douro, Sétubal, Algarve…

Singularités notables. Marty employait plusieurs ressortissants yougoslaves dans son agence parisienne ; et c’est en leur hommage qu’il a imposé ce nom de boulevard au cœur de la ZUP. Appellation qui désigne aujourd’hui une fiction. Il est en effet fort difficile de modifier un nom de lieu car cela suppose des troubles fonctionnels pour les adressages de courriers, les modifications d’état civil… Pourtant, deux cas de changement sont à noter au bénéfice d’élus Avenue de Crimée devenue Bd Fréville et plus récemment Place de Zagreb s’appelant Jean Normand).

Sens des noms de rues


Ils sont divers certainement, mais retenons en particulier : ils sont des repères portés sur les panneaux, ils gardent vivante la mémoire du nom pour en faire un fond de notre mentalité , ils instaurent une certaine affiliation, en imprégnant notre identité par la composante état-civil.



Photo prise juste avant la tombée de la nuit.. accès parkings.

Article rédigé par André Sauvage (que l'on remercie).

Les parcs de nos quartiers


Pour vos sorties d'une heure, les parcs de nos quartiers vus par l’office du tourisme de Rennes « Destination Rennes »
Parc Marc Sangnier – 2 hectares


Ambiance champêtre dans ce parc vallonné et ombragé du quartier résidentiel Francisco Ferrer. C’est une particularité de cette zone d’habitations du Sud de Rennes, de nombreux petits jardins ponctuent le quartier, comme le jardin Gérard Philippe qui se trouve à quelques pas du parc Marc Sangnier.




Parc des Hautes-Ourmes – 4,5 hectares
Surnommé « le Bois des Allemands » pendant l’Occupation, ce parc très boisé a été aménagé dans les années 1970 en conservant le millier d’arbres qui entourent une grande clairière. Avec notamment de beaux chênes typiques du paysage de bocage. Sur place c’est le domaine des enfants : pataugeoire, toboggan, bac à sable…


Parc du Landry – 8 hectares


La campagne en pleine ville, c’est l’impression qu’on a quand on traverse le parc du Landry. Avec des arbres fruitiers dont on peut cueillir librement les fruits, et aucun bruit de tondeuse, puisqu’elles sont remplacées par des moutons dans le cadre d’un projet d’éco-pâturage. Les espaces ludiques (terrain de basket, tables de ping-pong, structures de jeu) font le bonheur des petits et toutes les générations du quartier de la Poterie s’y retrouvent pour profiter de ce poumon vert tout en longueur.

Ne sont pas cités, les coulées vertes rocade sud coté Poterie-sud et Blosne (de la halte ferroviaire la Poterie au CRAPA du Blosne, la clairière des Matelouères et la promenade Georges Brassens.


Un homme, une rue : Auguste Pavie.


Auguste Jean Marie Pavie est né à Dinan le 31 mai 1847 et mort le 7 juin 1925 à Thourie, en Ille-et-Vilaine. Ce fut un explorateur, un diplomate et un haut fonctionnaire français.
A l'origine agent des télégraphes en Cochinchine, il devint explorateur, ethnologue, photographe des rives du fleuve Mékong, fut le premier vice-consul de France au Laos, consul-général de France à Bangkok en 1892, puis commissaire général au Laos en 1893.



Il sera surnommé par les historiens « l’explorateur aux pieds nus ». Ce fût un grand humaniste. Une partie de ses archives et de son exceptionnelle bibliothèque de Thourie a été cédée à la bibliothèque de Dinan qui a constitué un fonds dédié.
Il a écrit plusieurs ouvrages sur l'Indochine, notamment "A la conquête des cœurs: Le Pays des millions d'Eléphants", aux Presses Universitaires de France qui obtint le prix Marcelin Guérin de l'Académie française en 1948.
Auguste Pavie a fait ses études à Guingamp, où un lycée porte son nom. Il fut grand chevalier de la légion d'honneur.


En savoir plus et sources :

https://thourie.fr/auguste-pavie
http://pavie.culture.fr/home.php

La rue Auguste Pavie 

La rue se situe dans le quartier Francisco Ferrer/Landry/Poterie entre la rue de la Frébardière à l'est et le boulevard Villebois-Mareuil à l'ouest. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 décembre 1931 et prolongée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1960. Elle a été rénovée et élargie en 2001.
Cette voie est un axe important entre le cimetière de l'est et la zone industrielle sud-est (Ecopole sud-est); celle-ci longe les voies ferrées qui sépare le quartier 7 du quartier 2 et la plaine de Baud. La ligne de bus n°11 dessert ce secteur.
La SNCF y a deux gros centres techniques dédiés à la maintenance des trains.
Des bars-brasseries, ainsi qu'un restaurant, un club de billard y sont également installés.




La forêt nourricière, parc du Landry.




Nombreux sont les habitants à avoir fréquenté ces derniers mois le parc du Landry (quartier Poterie nord) et sa partie aménagée en jardins avec le poulailler, près de la rue de la Poterie.
Il est vrai que depuis 2010, année de création de l’association « Jardins (ou) verts », le parc du Landry s’est profondément transformé. De champs où des paysans récoltaient le foin (jusqu’en 2014) jusqu’à ce jour, les évolutions sont nombreuses.


Il y a eu les nombreuses plantations de pommiers en 2000, avec l’aide de l’écomusée de Rennes, puis en 2014, la création du jardin permacole, premier acte de transformation de ces champs en lieu d’expérimentation partagé, en lieu de convivialité.

 

En 2017, l’association jardins ( ou) verts dépose un projet dans le cadre du budget participatif de la ville de Rennes, de poulailler collectif dans une forêt nourricière au parc du Landry. Ce projet a été lauréat de ce budget participatif #2 de la ville de Rennes, il avait pour objectif de créer du lien social, favoriser le retour à la nature, former au concept, faire découvrir des variétés de végétaux comestibles méconnus, partager sa connaissance des plantes et les techniques permacoles.​


Ce projet englobait le poulailler et la forêt nourricière. Les premiers travaux ont débuté en octobre 2017 pour le poulailler et février 2018 pour la forêt nourricière.

En février 2018, les bénévoles de l’association ont creusé 160 trous afin d’y planter des arbres, des arbustes, des arbrisseaux. Ce fût le point de départ de ces plantations locales et parfois exotiques.

Le design de cette forêt a été conçu par Laurent Pétrement, en lien étroit avec le service des jardins de la ville de Rennes. Ce service a d’ailleurs validé la sélection des plantes. Ces plantes d’une grande diversité ont été disposées afin de limiter les encombrements des plantations, favoriser l’accès à la lumière aux plantes basses. La majorité de ces plantes au sol sont comestibles. Les nombreuses fabacées https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabaceae fixent l’azote de l’air en symbiose avec les bactéries. Cela permet, grâce aux nombreux apports de compost apportés par les habitants, d’enrichir naturellement le sol et ainsi de rendre un sol qui était bloqué depuis des années, vivant. Le faire revivre naturellement.

C’est le travail le plus important des nombreux bénévoles présents sur le site : mélanger les différents apports (compost de déchets ménagers, tonte de pelouse, branchage, taille des haies) avant de l’incorporer au sol. Ce n’est pas le travail le plus intéressant, nous dit Jean-Claude, le président, mais c’est sûrement le plus important dans une forêt nourricière. Il redonne vie au sol, la faune et la flore reviennent ainsi et les maladies y sont absentes. La terre y est travaillée, mais pas retournée.

Il y a désormais une partie potagère dans cette forêt nourricière. La terre y est mélangée avec un mélange de cendres, de sciure de bois et de compost. Les limaces et les escargots sont peu présents dans cette partie du terrain.

Cette forêt nourricière a désormais pris de l’ampleur. De nombreux habitants et visiteurs questionnent tous les jeudis après-midi les bénévoles présents. Ce sont ainsi plusieurs centaines de personnes qui ont découvert la permaculture, la forêt et un certain mode de culture, proche de la nature. Certains deviennent à leur tour bénévoles de l’association. Le lien social est ce qui motive avant tout ces personnes.

Avec la présence des poules toute l’année ainsi que des moutons et ânes pendant six mois, le parc du Landry plaît, attire et est devenu incontournable pour bon nombre de nourrices, parents, joggeurs, randonneurs et habitants. Un atout pour le quartier à laquelle l’association « Jardins (ou) verts » a beaucoup apporté.

L'association Jardins (ou) Verts a été créée en janvier 2010 dans le but de sensibiliser le public à la connaissance et à la préservation de la biodiversité dans l’écosystème urbain. Son premier président en a été Laurent Pétrement. Depuis février 2020, c’est Jean-Claude Hemonet qui a pris le relais. https://jardinsouverts4.wixsite.com/jardinsouverts



De gauche à droite : Jean-Claude, le président de l'association, Frédéric, bénévole et Jérémy, le trésorier de l'association. Tous les trois sont fortement impliqués dans la vie de cette forêt nourricière et du jardin permacole.

*Poulailler : La construction s’est étalée sur la période octobre/décembre 2107 . Ce chantier participatif a rassemblé une cinquantaine de membres de l’association. Il y avait en permanence une dizaine de personnes présentes lors des différentes étapes de construction. Les habitants se sont investis dans le projet. Faire ensemble, c’est fédérateur » expliquait François Beau de l’association « Des hommes et des arbres » qui a encadré la réalisation du poulailler, lors de l’inauguration. https://metropole.rennes.fr/rennes-les-poulaillers-partages-ont-le-vent-en-plume





*Une forêt nourricière (ou jardin-forêt) est un jardin qui imite la structure et les interactions de la forêt naturelle, où les espèces implantées sont sources d’un produit valorisable par l’homme (fruits, plantes médicinales, combustibles, engrais, etc.). C’est un concept inspiré de la permaculture.
Lien vers une définition plus complète : forewiktsnourricieres.greenfriends-europe.org/wakka.php?i=QuestcequuneForetNourriciere


Histoire de notre quartier. L'homme du jour : Carle Bahon



Né le 13 mars 1873 à Laval (Mayenne) ; universitaire ; militant socialiste de la Fédération d’Ille-et-Vilaine ; maire de Rennes (1924-1929).


Issu d’une famille de fonctionnaires des finances, Carle Bahon fit, au lycée de Laval, de brillantes études qui le conduisirent à l’École normale supérieure en 1893. Il en sortit agrégé d’allemand et fut nommé professeur au lycée de Toulouse (Haute-Garonne). 
Il était maître de conférences d’allemand à la faculté des Lettres de Nancy (Meurthe-et-Moselle) (octobre 1900-novembre 1906) quand il adhéra à la section socialiste SFIO de la ville. Il prit également une part active à la fondation et au fonctionnement de l’Université populaire nancéenne.

En novembre 1906, en remplacement de Victor Basch nommé à la Sorbonne, Bahon devint maître de conférences à la faculté des Lettres de Rennes. Il joua dès lors un rôle actif au sein de la section socialiste. En 1908, il fut élu conseiller municipal sur une liste du bloc des gauches comprenant vingt républicains, dix radicaux et six socialistes. Réélu en 1912, en 1919 et en 1924, il devint maire de Rennes au lendemain de cette dernière élection. Son administration municipale fut axée sur des réalisations scolaires et sociales : sa conception du socialisme était celle d’un intellectuel formé à l’école de Jean Jaurès et très préoccupé des problèmes de culture.

Lors des élections de 1929, C. Bahon fut personnellement combattu par les candidats de droite et par les agents de l’autorité qui s’efforçaient d’éliminer les municipalités socialistes. Au premier tour, il se classa le dernier de la liste de gauche, distancé même par le premier candidat de la liste de droite. Il refusa de se présenter au scrutin de ballottage où toute la liste de gauche, sans lui, fut réélue. 
Il se retira alors de la vie politique active et accepta les fonctions de vice-président de la commission des Hospices. Très attaché à ses convictions, Bahon, par son caractère, était inapte aux attitudes et aux démarches propres à lui conquérir une large popularité.
Il fut également professeur d'histoire de l'art à l'école des Beaux-Arts.

Source et texte : https://maitron.fr/, notice BAHON Carle par Justinien Raymond, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 8 octobre 2018..

Il a également été président d'honneur du cercle Paul Bert de Rennes.



Une école, située rue Francisco Ferrer à Rennes porte son nom. 


Actuellement le groupe scolaire abrite une école maternelle dont l´accès est située rue Francisco-Ferrer, et une école élémentaire dont l´accès est situé au 96 rue de Vern. Des bâtiments ont été construits en bordure de la rue de Vern ainsi que dans la cour et, au sud, rue Albert-Thomas, sur les terrains acquis en 1948.
L'école dispose de classes pour déficients auditifs Kerveïza et de boucle magnétique pour les personnes malentendantes.
Source : http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/groupe-scolaire-carle-bahon/acd9259c-1d8f-42bd-9489-0dd1ef47eecf


Une rue, à proximité porte également son nom. Elle relie, au sein du quartier 7, la rue Albert Thomas au nord à la rue Pierre Sémard au sud. Elle a été dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 29 juillet 1949.

Domaine du Landry : Un raccourci de son histoirepar Jean Lemesle



Une histoire qui commence en 1976 (obtention du permis de construire) par la commercialisation des 20 premières maisons (la première tranche comportait les grandes maisons : 9 pièces possibles).


Première partie d’un ensemble qui comportait sur 12 hectares :


-162 pavillons jumelées 2 par 2 avec des jardins de 400 à 800 m²,
-Un ensemble de 7 collectifs pour 183 appartements
-Un centre commercial, le tout en bordure de la rue de Chateaugiron et en face de l’entrée nord du futur parc et de l’ancienne ferme du Landry.



L’ensemble avait été conçu par l’architecte Georges Maillols (réalisateur des tours jumelles “les horizons » (1)) pour la Société SCIO gérée par François Pronier de Granville. La publicité de l’époque était alléchante: grandes maisons, zone verte, écoles en proximité, commerces, proche de la rocade..etc.


Zone verte en effet grâce aux jardins et au parc du Landry (des champs à l’époque), bref un bonheur assuré avec le calme de cet environnement....

45 ans après, tout ce qui était annoncé est bien réel, maisons de qualité et bien isolées, et depuis la limitation de vitesse sur l’avenue Georges Henri Rivière avec une circulation paisible (elle ne sert plus de pénétrante vers la z.i.Sud-Est!) un calme assuré surtout en période de confinement!

Bien sûr les 10 premières années furent parfois génératrices de tensions car ce domaine était privé, organisé en 3 copropriétés qui devaient cohabiter mais avec des obligations qui étaient différentes par le cahier des charges pour les pavillons, pour les immeubles collectifs et pour le centre commercial. Nous avons connu des Assemblées Générales de copropriétés houleuses sur les frais de répartition des charges communes, sur l’entretien des espaces verts, sur les quorums nécessaires, les syndics etc...

3 autres tranches seront réalisées les années suivantes : un programme de maisons aux surfaces plus petites, les Landrinettes, et enfin les constructions sur les parcelles privées qui reliaient le Landry aux Landrinettes.

Il a fallu une dizaine d’années pour que la vie sociale et la vie conviviale se structurent. Souvent c’est par les enfants que les initiatives se sont lancées.



Les premiers défilés de vélos fleuris connurent un réel succès (en témoignent la photo ci-contre) puis les bénévoles proposèrent concours de palets, concours de tarots… sans oublier la musette, bal à l’accordéon qui couronnait les soirées de fête, même que l’année de coupe du monde où la France a gagné le titre de championne du monde de football, nous avions installé un barnum couplant le sandwich.… et la télé!


Cette vie s’est prolongée par des repas de rue … avec la St Landry, des apéros partagés. Toute la rue Jacques Brel se souvient des histoires truculentes racontées par notre doyen J-H Ferré.

Un regret : la non transformation en association pour faire perdurer cette vie locale. Cependant, une partie des habitants a pu continuer à participer à la vie du quartier par une participation à la fête de la pomme et à la Ballade avec Brassens.

Après 45 ans de vie au domaine du Landry, le bilan est incontestablement positif et heureux, de par la qualité des habitations, du calme généré par les jardins et la proximité du parc. Bien sûr il a fallu traverser des étapes "sensibles”:

-Le passage du domaine privé au domaine public avec des négociations laborieuses et conditionnées à la remise aux normes des réseaux souterrains, moyennant la prise en charge des coûts par les habitants des frais de réfections des rues et trottoirs. 
Ce qui fut fait ...mais la ville n’a jamais achevé la réfection totale, 3 ou 4 rues seulement furent inscrites au budget et rajeunies … les autres attendent toujours (un souvenir qui demeure amer),

-Le changement des noms de rue… et des numéros!




-Le projet de baliser le sol des zones et emplacements de stationnement, l’installation de “chicanes” dans les rues avec la limitation de la vitesse à 30km/h


Et puis dernier avatar et non le moindre, la décision de la ville de Rennes et de Rennes-Métropole de construire la Zone d’Aménagement Concerté du Haut Sancé, un ensemble immobilier de 500 logements (essentiellement des immeubles de grande hauteur) ; ce qui dans un environnement pavillonnaire est peu cohérent. Malgré plusieurs rencontres entre habitants et décideurs, aucun consensus n’a été construit avec les Landréens.

Au delà de ces péripéties, nous y sommes très bien, il y fait bon vivre et les maisons qui se libèrent trouvent rapidement acquéreurs… des couples avec de jeunes enfants bien souvent, qui partagent trottinettes et vélos… ainsi le cycle est bouclé.
Jean Lemesle

*1 : A lire : Georges Maillols, architecte aux éditions PUR.

Histoire d'homme, histoire de rue... 

RAPATEL (Paul-Marie, baron). Général français (Rennes, Ille-et-Vilaine 1782 - Paris 1852).


Il est né à Rennes, paroisse Saint-Sauveur le 13 mars 1782 et décédé le 2 janvier 1852 à Paris, il était le fils de Jean Michel Rapatel et de Jeanne Françoise Beauvais, c'était un général français. Dix de ses frères servirent comme lui la France, et plusieurs en qualité d'officiers généraux.


Entré au service à l'âge de seize ans, il servit dans l'armée de l'Ouest, fut nommé sous-lieutenant en 1800 et passa à l'armée d'Italie où il resta jusqu'en 1806. Il fut blessé à la bataille de Caldiero du 30 octobre 1805, en Vénétie : victoire du maréchal Masséna sur les Autrichiens.
Lieutenant dans la Garde du roi de Naples en 1806, il fut nommé capitaine en 1808. Il servit ensuite sous Joseph Bonaparte en Espagne jusqu'en 1813 et fut nommé chef de bataillon, puis lieutenant-colonel et colonel.
Pendant les Cent-Jours, il s'illustra à la bataille de Fleurus, en Belgique (Victoire de Napoléon Ier sur Blücher).
Sous la Restauration, il participa à l'expédition d'Espagne de 1823 et fut fait maréchal de camp. Après la révolution de Juillet, il fut nommé lieutenant général en 1833, puis envoyé en Algérie en 1834, avec le titre de commandant de toutes les troupes et inspecteur général. Il revint en France en 1837. Il fut de nouveau appelé en Algérie où il ne resta qu'une année, une maladie grave l'obligeant à rentrer en France.
Source : https://www.histoire-de-guerre.net/article/item/5403-rapatel


Une rue, un stade :





Un premier terrain sportif voit le jour en 1933 et est officialisé par la création du cercle sportif du Sud-est de Rennes et destiné à être utilisé par le cercle Paul Bert en 1953. Il devient Cercle Paul Bert Rapatel en 1966.
L'association Cercle Paul Bert qui gère ce stade et les équipements attenants est la plus importante association sportive rennaise. C'est une association d’éducation populaire, membre de la Ligue de l’Enseignement. 
Elle construit son action sur les valeurs qu’elle défend : la laïcité, la démocratie, la solidarité. Rapatel-Poterie est l'une des onze sections du Cercle Paul Bert. https://cerclepaulbert.asso.fr/






La rue Rapatel est une voie reliant la rue Le Dantec, à l'ouest, à l'avenue de Cork, à l'est. Les rues Camille Pelletan et Kératry y ont un accès. Elle est bordée au nord par le complexe sportif du CPB. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 27 octobre 1938.
La construction de ce secteur se situe entre 1933 et 1942. C’est un lotissement qui faisait partie d’un ensemble de 179 lots vendus sur ce secteur par un promoteur dit "société Bernheim".
La Z.A.C de la Poterie est une continuité de ce secteur pavillonnaire. D’ailleurs la rue Rapatel se prolonge sur l’avenue de Cork.


C’est également le nom donné par les habitants à ce secteur du quartier de la Poterie.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur……le CLOS MATHILDE (Poterie sud)



La construction du Clos Mathilde en 1983

Nous sommes une copropriété de 48 logements un peu particulière. En effet, cette première construction sur la ZAC de la Poterie fut le fruit de la collaboration (1982-1984) entre Coop Habitat Bretagne et le cabinet d’architectes Perche, Ruelland et Héraud, avec prise en compte des souhaits des futurs coopérateurs quant au plan de leur appartement.
Les premiers habitants y sont entrés au printemps 1984. Mais ce n’est pas tout, nous sommes depuis le début en autogestion, Coopérative lors de la construction puis Syndicat Coopératif de Copropriété (SCC) avec un Syndic bénévole.
Intéressant, penserez vous, cela fait faire de sacrées économies sur les charges et les travaux...Vous avez raison mais cela implique la participation de (presque) tous, une volonté de jouer collectif. C’est ainsi que chacun participe à l’entretien des parties communes; certains acceptent de participer au Conseil Syndical assurant la gestion de cette SCC (comptabilité, secrétariat, appels de charges, paiement des factures, gestion des travaux…). N’oublions pas le côté convivial qui découle de cet esprit de participation. Trois ou 4 fois par an, galettes des rois ou repas partagés réunissent ceux qui veulent.
D’ailleurs en cette période de confinement des actions sont menées pour maintenir le contact. Trop beau pour être vrai? Non, il peut exister comme partout des conflits de voisinage, mais globalement il fait bon vivre au CLOS MATHILDE. 
Rédigé par Marie-Thérèse Misset, ayant connu le Clos Mathilde au milieu des champs.



Le clos Mathilde fin 2018. L'entretien de l'immeuble est assuré par les habitants

Collège du Landry


29, Avenue de Cork à RENNES par Jean Celton


Jusqu’en 1986, le collège du Landry était constitué de bâtiments en dur datant des années 1960, comme l’école maternelle attenante, et de classes préfabriquées, construites plus tard pour pallier à l’augmentation de la population scolaire, liée au développement des quartiers du Landry et de La Poterie ; ainsi que de la Commune de Chantepie, incluse dans le secteur scolaire concerné. Ces bâtiments étaient situés à l'emplacement de l'actuel ITEP du bas-Landry.


L’ensemble de ce complexe « Ecole primaire – Collège » se trouvait encore sous la responsabilité de la Commune de Rennes, celle de Chantepie étant liée à celle-ci par convention.

Au début des années 1980 la population scolaire devenait si importante que le corps enseignant et le parents d’élèves poussaient la municipalité de Rennes à construire un collège de 600 places plus adaptée aux besoins. 

Les interventions et les réunions se multipliaient auprès de Conseil Municipal et du rectorat, jusqu’à ce que la ville lance l’étude d’un nouvel établissement et d’une bibliothèque de quartier sur des terrains disponibles, entre la rue de Chateaugiron et l’avenue de Cork. 

Le projet architectural retenu était celui d’un « collège ouvert » sur les deux voies, la bibliothèque et longeant le chemin piéton bordant le parc du Landry. Côté bibliothèque étaient prévues quelques salles de cours (arts plastiques-dessin …) et une salle de quartier, et plus haut côté Parc un théâtre de verdure avec gradins en bois et œuvre décorative.

La pression était telle que le projet a été financé in-extremis avant la loi du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les Communes, les Départements, les Régions et l’Etat, dite « Loi Defferre », qui donnait aux Départements les compétences pour la construction et la gestion des collèges. Il s’en est donc fallu de peu pour que ce projet n’aboutisse pas, car à l’époque, devant la fermeture de quelques établissements où la population scolaire chutait gravement, dans le quartier Villejean notamment, le Conseil Général d’Ille et Vilaine ne souhaitait pas financer de nouveaux collèges à Rennes.

A la rentrée scolaire de 1986, le nouveau collège et la Bibliothèque du Landry étaient inaugurés et déclarés ouverts, avec la présence des Maires de Rennes et de Chantepie, des Enseignants, des représentants des deux Associations de Parents d’élèves, des Elèves, du Personnel de la Bibliothèque et des Habitants concernés.



Voilà donc près de 35 ans que ce collège, bien particulier par sa conception et bien apprécié, existe !
Néanmoins, depuis une quinzaine d'années, ce collège "ouvert" est devenu fermé, comme l'ensemble des collèges de Rennes.


Depuis septembre 2018, le périmètre scolaire a été modifié, les effectifs de l'école Carle-Bahon y sont rattachés intégralement et les écoles de Chantepie sont réaffectées aux Hautes-Ourmes. Depuis septembre 2019, La Poterie et Paul-Langevin ont été retirées et Pablo-Picasso y est rattachée.

La salle de quartier est toujours disponible pour les réunions de quartier et les gradins du théâtre de verdure viennent d’être rénovés, pour mieux accueillir le public à l’occasion des quelques pièces de théâtre ou autres animations aux beaux jours.

Le bâti de la Maison du Ronceray a eu 25 ans ce 1er avril 2020



Hier, 1er avril 2020, les bâtiments (rénovés en grande partie) de la Maison du Ronceray ont eu 25 ans. En effet, le 1er avril 1995, le nouveau centre social de la Poterie - maison des habitants était inauguré par Edmond Hervé, maire de Rennes.
C'est sur proposition de l'association "Mieux vivre à la Poterie" émise en 1992 que le centre social voyait le jour ici et non rue Jean Monnet, face à la crèche comme initialement prévu.
Le centre social créé dépendait de la C.A.F avec une aide financière de la ville de Rennes. Il fermera le 31 décembre 2002.


Fin mars 2004, une nouvelle association était créée : la Maison du Ronceray. Le centre socio-culturel du même nom ouvrait ses portes le 1er janvier 2005.. il y a donc 15 ans.
Entre fin 2002 et le 1er janvier 2005, c'est l'APRAS qui a eu la gestion du bâti et des animations. (Photo de la ferme du Ronceray qui a donné son nom à l'association).
La ville de Rennes est propriétaire de ce bâtiment.

Le bâtiment dans les années 80.

Info la Poterie (avril 24)

Info la Poterie Rennes Information bénévole et indépendante de nos quartiers Rennes sud-est depuis 2006.  N'oubliez pas de visiter les...